Journée nationale de la philanthropie 2019

Malgré la fatigue causée par la sclérose en plaques, Sophie Berriault déborde toujours d’enthousiasme et de créativité. Jeune femme dynamique, elle a dû mettre fin à une carrière en gérance et booking d’artistes suite à son diagnostic. Toujours proche de ce réseau et désireuse de contribuer concrètement à la mission de la Société de la SP, elle décide de mettre à profit ses talents et ses contacts en organisant un concert, le SP Show, mettant en vedette la jeune scène artistique québécoise. Ce spectacle, en plus d’avoir généré des profits de 25 000 $, a fait rayonner la cause et permis de sensibiliser la population à cette maladie qui touche plus de 77 000 personnes au Canada, dont environ 20 000 au Québec. À la suite du succès du SP Show, un Fonds de recherche a été créé au nom de Sophie. Ce fonds a pour but non seulement de financer la recherche, mais aussi de mettre en place des programmes et services destinés spécifiquement aux jeunes atteints de SP. Motivée à faire croître le fonds, Sophie s’est engagée à amasser 20 000 $ par année, pendant trois ans.

Chez Innocap, quand il est question de mettre en commun les forces de chacun pour donner un nouvel élan à des causes qui leur tiennent particulièrement à cœur, l’équipe répond présente. Les employés consacrent temps et énergie à de nombreux organismes de bienfaisance. Et les résultats sont là : le personnel d’Innocap participe  à de nombreuses campagnes de financement depuis 2013 c’est plus de  500 000 $ qui a été amassé pour les différentes causes. Cette culture d’organisation axée sur l’impact social a été insufflée par le président et chef de la direction d’Innocap, François Rivard, un philanthrope dans l’âme. En 2011, M. Rivard et quelques amis du milieu des affaires ont créé le Duathlon urbain une activité au profit de la Fondation CHU Sainte-Justine alliant course à pied et vélo BIXI. Depuis sa première édition en 2012, l’évènement a permis d’amasser près de 3 M$ pour le CHU Sainte-Justine.

Par ses actions, METRO souhaite contribuer positivement au mieux-être économique et social des collectivités où elle est présente. Chaque année, METRO s’engage activement en faisant d’importantes contributions en argent et en nourriture, en plus de soutenir les fournisseurs locaux du Québec et de l’Ontario. METRO soutient des causes liées à l’accessibilité à l’alimentation et à la saine alimentation, et participe à des campagnes majeures de financement consacrées à la santé, l’éducation, la culture et la lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale. Annuellement, METRO redistribue en moyenne près de 11 M $ à différents organismes, en argent ou en produits, par des dons ou des commandites, dans divers secteurs d’intérêt. METRO est aussi un partenaire de la Fondation du CHU Ste-Justine depuis de nombreuses années, notamment à travers la campagne du Grand sapin de Sainte-Justine, de même que de Centraide, qu’elle soutient depuis maintenant 22 ans.

S’il existe une famille au Québec reconnue pour sa générosité, c’est bien celle de la famille Molson. Grand bâtisseur de la métropole, l’histoire philanthropique de cette famille remonte à plus de deux siècles. Pour John Molson, l’homme par qui tout a commencé, il était important de redonner à sa communauté, de partager avec elle une partie de sa réussite. Il intégra la philanthropie à ses valeurs familiales, qui ne s’est jamais démentie depuis. Sept générations plus tard, la famille Molson continue d’incarner l’esprit philanthropique de leurs ancêtres en s’impliquant dans plusieurs causes qui leur tiennent à cœur.  C’est simple; redonner, c’est dans leur ADN!

En 2017, Marilyn Bouchard, photographe de profession à Jonquière, a créé l’événement « Une pose pour le rose » qui invite des femmes se faire photographier par une professionnelle pour recueillir des fonds pour la Société canadienne du cancer (SCC) pour la recherche sur le cancer du sein. Lors d’une entrevue radiophonique locale, Marilyn invite d’autres photographes à se joindre à elle. Inspirés, 80 photographes s’engagent pour cette initiative. L’objectif de 3000$ est vite dépassé pour atteindre 70 000$ dès la première année. En 3 ans, plus de 25 000 femmes ont participé et plus de 800 000$ ont été remis à la cause. Pour 2021, Marilyn compte exporter l’événement hors du Québec. Coordonnant plusieurs centaines de bénévoles, avec des dépenses inférieures à 5%, Une pose pour le rose est un évènement qui apporte du bonheur à toutes les femmes, les photographes et les bénévoles qui y participent et réservent déjà pour l’an prochain. Elle est un exemple de résilience pour nous tous, mais surtout un espoir pour toutes ces femmes qui vivent pour leur famille au détriment d’elles-mêmes. Son mot d’ordre : La beauté cachée en chacune doit être révélée et être appréciée.

Oeuvrant en philanthropie depuis plus de 30 ans, Chantal Gélinas y a consacré toute sa carrière, d’abord dans le domaine de la santé puis dans le milieu universitaire. Elle a su démontrer non seulement un leadership assumé mais également un sens de l’organisation élevé et une loyauté sans faille. Travailleuse acharnée, elle a participé à la réalisation de plusieurs dossiers de chaires philanthropiques à fort impact social et des campagnes majeures universitaires ayant la capacité de changer notre société. Détentrice de la certification CFRE, Chantal Gélinas est une gestionnaire dotée d’un engagement communautaire et professionnel hors norme. Présentement  membre du comité de direction d’AFP Canada, elle a auparavant siégé au conseil d’administration d’AFP (Québec) dont elle fut présidente, au Conseil canadien de l’AFP, à la Fondation canadienne pour la philanthropie de l’AFP, au Comité canadien sur la diversité et l’inclusion, au Comité des relations gouvernementales canadiennes, au Comité CFRE et au Comité éducation de l’AFP (Québec). Son engagement l’a mené à jouer un rôle actif au sein de plusieurs autres comités et associations professionnelles, tel l’association des professionnels en gestion philanthropique (APGP), dont elle fut vice-présidente de 1999 à 2001, le Conseil québécois de la philanthropie et le Council for Advancement and Support of Education (CASE) – District 1.

À l’aube de ses 9 ans, Simone Phaneuf avait entendu dire qu’elle pouvait offrir sa fête en cadeau. Avec l’aide de sa mère, elle fait alors une recherche sur les diverses fondations. Lorsqu’elle a pris connaissance de Rêves d’enfants et de sa mission, son choix fut immédiat, elle voulait aider les enfants gravement malades à réaliser leurs rêves. Elle a donc demandé à ses amis de troquer les cadeaux contre des dons. 150 $ furent recueillis. Sans le savoir, ce geste allait lui donner la piqûre de la philanthropie.

La jeune fille avait aussi un rêve, soit celui de devenir comédienne. À dix ans, lorsqu’elle a appris qu’elle serait rémunérée pour ses premiers rôles à la télévision, Simone a dit à ses parents qu’elle n’avait pas besoin de cet argent. Elle a donc décidé de faire don de l’intégralité de sa première année de cachets obtenus, soit 10 000 $, à Rêves d’enfants. Suite à ce geste, soit le plus important don d’une enfant à la Fondation, Simone a eu la chance d’aller rencontrer l’équipe, de voir le chemin magique qu’un rêve doit parcourir et même de rencontrer deux fois Amélie, celle qui allait réaliser son rêve d’enfant soit d’aller à Walt Disney malgré sa fibrose kystique.

Sa générosité résonne encore dans les bureaux de la fondation et a insufflé un vent de fraîcheur et d’espoir à tous ceux qui en ont entendu parler!

Grand homme de cœur, monsieur L. Jacques Ménard accorde une grande importance à son implication sociale et à sa philanthropie. Engagé auprès de Centraide depuis 1991, il a été membre du conseil d’administration, coprésident de la campagne Centraide, président du Cercle des Leaders et membre des cabinets de campagne et du Cercle des Grands donateurs. Son engagement remarquable pour Centraide et sa communauté lui ont valu, en décembre 2018, le Prix Michèle Thibodeau-DeGuire. M. Ménard a également contribué avec succès à plusieurs autres organisations philanthropiques. Il a été président fondateur du Groupe d’action sur la persévérance scolaire. Il fut l’instigateur du mouvement citoyen ‘’Je vois MTL‘’. Il s’est aussi investi dans le milieu hospitalier par la Fondation CHU Sainte-Justine et a contribué à la campagne du CHUM, entre autres.  Touchant aussi aux arts, par la Fondation de l’OSM, les Grands Ballets Canadiens, Le Diamant à Québec, et encore.  Un parcours inspirant difficile à résumer.  Chose certaine, grâce à son engagement exemplaire, monsieur Ménard a encouragé et continue à inciter l’implication de toute une génération de leaders dans la communauté des affaires et à les sensibiliser aux enjeux qui touchent notre société, en particulier les jeunes.